Scaler son activité sans être submergé de travail (donc gagner du temps)

Je profite d’une question envoyée par email « comment scaler son business sans être submergé de travail ».

Je vous poste ma réponse :

Voici les leviers pour scaler sans devenir folle/fou :

  1. Refuser des projets peu (moins) rentables : faites le point sur ce qui certes « rapporte » mais en réalité « vous prend du temps » par rapport à d’autres contrats nécessitant moins d’effort et/ou de temps avec un revenu identique (voire supérieur). Il faut oser parfois dire « non », c’est la condition pour libérer du temps afin d’aller chasser les bons clients.

  2. Augmenter vos tarifs : la seule manière de conserver vos revenus / chiffre d’affaires SANS travailler plus est d’augmenter vos tarifs. Augmenter vos tarifs permet soit de gagner plus (logique) soit de maintenir vos revenus en vue de libérer du temps pour d’autres tâches dédiées à la prospection par exemple. Avoir plus d’argent permet aussi d’investir dans la publicité et/ou dans de l’aide externe et/ou dans un recrutement.

  3. Etre capable de dire « non » et « augmenter ses tarifs », c’est bien beau mais parfois vous n’avez pas le choix que d’accepter au tarif du client. Donc cette transition s’anticipe : pour être en capacité d’augmenter vos tarifs, il faut être plus niché (sur un profil précis de clients et une problématique bien définie) pour montrer que vous êtes LA référence pour CE marché (le fait que vous soyez capable de proposer une solution efficace pour régler le problème spécifique de cette cible a un coût, le coût de savoir que vous êtes meilleurs que vos concurrents généralistes).

  4. Avoir une méthode claire : pas de « programme à la carte » où vous réinventez la roue à chaque fois (« Mince, j’ai deux jours pour créer une nouvelle formation de 50 slides donc je mets tout le reste en standby ») mais au contraire une méthodologie claire définie au préalable capable de régler le problème de votre client idéal en suivant VOTRE process dans un ordre défini. Donc ne jamais (ou alors vraiment à la marge) imaginer un programme différent à chaque fois pour chaque client (car très chronophage).

  5. A partir de votre méthode, capitaliser : la 1ère fois que vous suivez votre méthode, cela va forcément être chronophage (produire les livrables, documents, répondre aux questions spécifiques…) mais dès le 2e client passant par votre process, vous allez pouvoir capitaliser et reprendre vos documents, formations, fiches déjà créés pour le 1er client, les améliorer et les retoucher mais pas les recréer de 0 à chaque fois.

  6. Regarder dans vos processus liés à votre communication (avant-vente donc) et de votre prestation (après-vente donc votre méthode) ce qui peut :

a. Etre automatisé (envoi d’emails, de documents, de rapports…)
b. Délégué à quelqu’un contre rémunération (freelance, agence, recrutement, stagiaire,…)
c. Regroupé (formations en groupe, réunions collectives au lieu d’individuel…)
d. Proposé en self-service (sondages en ligne à faire par le client, formations e-learning en autonomie…)

  1. Ne pas se rajouter des tâches dès que vous libérez du temps : c’est sans doute le plus dur (en tous cas pour moi !) et est certainement dû à votre psychologie.

Donc regardez vos tâches :
a. Ce qui fonctionne bien : continuer et amplifier
b. Ce qui est en « test » et ne fonctionne pas encore : amplifier pour accélérer la vérification que cette tâche a un impact ou pas (exemple : vous testez une nouvelle approche de prospection).
c. Ce qui prend du temps et n’apporte pas beaucoup : supprimer (parfois on effectue des routines de tâches par croyance « c’est important » depuis des années mais en prenant un peu de recul, vous vous rendrez compte que ça ne sert pas votre business).

Est-ce que cela vous parle ?

Oui c’est bien résumé, le nerfs de la guerre à mon sens comme tu l’as dit c’est d’augmenter ses tarifs de niche sur des produits standiste et trouver des partenaires et prestaires que qualité et viable.

Mais tous ça me rappelle ta formation :slight_smile:

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